Le plus dur commence sur le plan économique. Après avoir géré la phrase du confinement par des mesures de soutien économique massives, comme le nouveau régime de chômage partiel, les reports d'impôts et de charges et les prêts garantis par l'État, le gouvernement redoute le risque d'une envolée des faillites et du chômage. Il pourrait paradoxalement se matérialiser un peu après la reprise du travail, au moment où les PME, exsangues, vont devoir tenter de générer du chiffre d'affaires dans un contexte d'incertitude maximale, tout en se sevrant progressivement du soutien de l'État mis en place pour traverser le confinement. Les mesures exceptionnelles mises en place jusqu'ici ne pourront en effet pas toutes être prolongées éternellement.
Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, s'inquiète de voir toute une génération se heurter à un mur, tant les embauches devraient être rares : « Il faut mesurer l'angoisse de centaines de milliers de jeunes qui vont se présenter sur le marché du travail en septembre et qui se disent "mais qu'est-ce que nous allons devenir ?" »
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Quelque 700 000 jeunes entrent chaque année sur le marché du travail et risquent d'avoir encore plus de mal à s'insérer que leurs aînés. Bruno Le Maire se prépare déjà à devoir prendre des mesures fortes pour s'assurer que tous ne resteront pas sur le carreau. Cela
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